Récemment j’ai vu une citation sur Instagram, qui m’a interpellée. La voici :
"Brûle-moi
En cherchant quelqu'un, je me suis rendu compte que je ne cherchais pas l'amour. Je cherche un bouleversement. Une claque. Le bord d'un précipice. Puis un saut. Un volcan en flamme. Une crise d'angoisse inversée. Une brûlure de cigare. Une âme qui m'appartienne dès le premier regard, dès la première parole. Un corps qui m'a déjà fait l'amour avant de m'avoir vu nue. Un être qui m'écoute pleurer lorsque je lui souris et qui caresse mes joues de petite fille. L'amour, moi, ça ne me suffit pas."
J’ai été choquée de lire : « l’amour, moi, ça ne me suffit pas. ». Je ne suis pas choquée par les propos, car c’est probablement un ressenti réel de la part de beaucoup de personnes. Mais plutôt choquée par cette réalité d’aujourd’hui où l’amour, tel qu’on le connaît, perd de son sens et de sa profondeur.
C’est-à-dire que l’amour qu’un parent éprouve pour son enfant ou qu’un couple éprouve dans leur relation, n’est pas suffisant… Laissez-moi le dire différemment, « l’amour que l’on reçoit de nos parents, ou celui que l’on reçoit de notre conjoint, ne nous suffit plus. »
J’ai objectivé quelque chose sous le soleil, comme dirait un vieil ami 😉. Dans une relation romantique, l’amour passionnel ne dure que très peu de temps. L’estimation scientifique est de 2 ans environ. C’est comme une allumette que l’on gratte, elle s’enflamme très vite et consume l’allumette rapidement. Aujourd’hui, quand cette allumette, métaphore de l’amour, a fini de brûler, on en gratte une autre en espérant que cela dure plus longtemps… Mais si on veut que la flemme dure, il faut la mettre en contact avec d’autres éléments inflammables. Il faut lui donner d’autre combustible. Il faut entretenir cette flamme. En entretenant cet amour, il deviendra comme un brasier, beaucoup plus profond, intime, sérieux, respectueux et sécure.
Ce fantasme de l’amour passionnel et éternel avec une personne, n’est qu’une illusion. Il ne va pas durer toute la vie. Ce n’est pas une personne désillusionnée, ou qui a vécu des déceptions amoureuses qui vous parle, bien au contraire. Il s’agit simplement de la réalité de la vie.
Aujourd’hui, on est plus nourri par les films à l’eau de rose, ou même dans n’importe quel film ou il y a un gars et une fille, on sait qu’ils vont finir ensemble. Ils vont nous vendre du rêve et créer l’illusion que ça se passe comme cela dans la vraie vie… Bref, ce sont des films, ce n’est pas la réalité. Comme si c’était un but en soi de trouver l’âme sœur ? Et je ne parlerais pas des films pornographiques, qui viennent encore plus semer la pagaille dans nos représentations…
Cet amour passionnel, émotionnellement égocentrique et à la limite de la souffrance… souffrir d’amour… Est-ce ça aimer ?
Parce qu’on a tous besoin d’être aimé et d’aimer en retour, je dirais donc que c’est normal de vouloir le chercher. Mais pourquoi est-ce que ça n’est toujours pas assez ? Pourquoi être aimé ne nous suffit pas ? Est-ce qu’aujourd’hui, ce n’est pas plutôt un amour égoïste que l’on recherche ? Et si on avait oublié ce que c’est d’être aimé et d'aimer vraiment ?
Et si ce véritable Amour était là, juste à notre porté, mais que l’humanité ne cesse de le rejeter et de le mépriser, se trompant lui-même ?
Et si cet Amour portait un nom ?
Et si cet Amour s’appelait Jésus ?
Et si la preuve de son Amour était que : méprisé, abandonné, rejeté, oublié et incompris de l’humanité; il t’a tellement Aimé, qu’il a accepté de souffrir à TA place.
Et si cette réalité-là était plus réelle que tous autres amours dans le monde ?
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