Si aujourd’hui tu as décidé de suivre Jésus, c’est que d’une manière ou d’une autre tu as réalisé que tu ne pouvais te suffire à toi-même, que tu ne pouvais accomplir le bien que tu aimerais, et que le mal que tu ne veux pas te poursuit malgré ta bonne volonté. Tu t’es rendu compte qu’il te manquait quelque chose et que seul Jésus pouvait véritablement te combler. C’est lui qui nous sauve de « cette loi » dans notre corps qui nous rend esclaves des circonstances, de nos émotions, de nos blessures, de nos pensées…
Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair: j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le fais, c'est le péché qui habite en moi. Je trouve donc en moi cette loi: quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l'homme intérieur ; mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ?... – Romains 7 : 18.24
C’est la loi du pécher qui agit naturellement en nous et contre laquelle nous ne pouvons gagner le combat. Et parce que nous décidons de le faire régner dans tous les domaines de notre vie, son Esprit nous donne le pouvoir de vaincre la loi du pécher et de la mort.
Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ. En effet, la loi de l'esprit de vie en Jésus Christ m'a affranchi de la loi du péché et de la mort. – Romains 8 :1-2
Jésus a accompli cette loi, et a été victorieux sur la mort, il est réussite. Il te donne aujourd’hui le pouvoir de vaincre toi aussi, en le suivant ! En vivant pour Jésus et non pour tes propres désirs. A l’exemple de Paul :
J’ai été crucifié avec Christ ; ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; et ce que je vis maintenant dans mon corps, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui s’est donné lui-même pour moi. – Galates 2:20
Ce qui est extraordinaire dans cette démarche, c’est que ça ne dépend pas de tes œuvres, de la quantité ou la perfection de tes actes. Mais ça dépend de ce que Jésus a fait. Et dans tes petits œuvres au quotidien, alors qu’elles sont insignifiantes, Jésus les transforme en œuvre glorieuse.
Notre vie est une succession de choix et de décisions qui ont peu de conséquences sur le moment présent, et pourtant, si déterminant sur notre futur.
Puis il dit à tous : « Si quelqu’un veut être mon disciple, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge [chaque jour] de sa croix et qu’il me suive, car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la sauvera. – Luc 9:23-24
Quand le disciple est face à un choix, il se pose toujours ce genre de questions : « Qu’est-ce que Jésus ferait à ma place ? », « Quel choix honore Jésus ? », « Quel choix contribue à me rapprocher de Jésus ? ».
J’aimerais te laisser avec ce dernier verset, et t’inviter à réfléchir sur cette question : est-ce que cette définition du disciple correspond à ta vie ?
Ceux qui appartiennent à [Jésus-]Christ ont crucifié leur nature propre avec ses passions et ses désirs. – Galates 5:24
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